Bien préparer et choisir son VTT – Coach Magazine France

0
169

Avec le retour des beaux jours, on ressort son VTT du garage. Voici nos conseils pour le réveiller après l’hibernation. Des points à vérifier au choix des équipements en passant par la selle, le cadre, les pneus, …, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir pour que votre VTT soit au top ! Il ne vous reste plus qu’à pédaler…

La selle
Pour éviter le désagréable « syndrome d’écrasement du périnée », optez pour une selle large, ajourée et contenant du gel. Relevez-vous de temps à autre pour relâcher les muscles.

Les freins
V-Brakes ou freins à disque  ? Les derniers freinent plus fort, plus progressivement et fonctionnent quelles que soient les conditions climatiques. Leur puissance dépend du diamètre choisi – 160 mm pour le XC, 180 mm pour le freeride et 200 mm ou plus pour la descente. Avec des V-Brakes, difficile de freiner fort sans bloquer.

La potence Pour une conduite sportive  : une potence longue et plongeante (11 à 12 cm de longueur et une inclinaison de 0 à 5°). Pour la randonnée  : une potence plus courte (9 à 10 cm) et relevée (10 à 15°) apporte le confort.

Pour la descente  : une potence courte (4 à 10 cm) inclinée de 20 à 25° pour une maniabilité optimale. L’acier est le matériau de référence mais l’aluminium offre un bon compromis résistance-poids.

Le cadre L’entrejambe (du sol au périnée) détermine le choix de la taille indiquée en pouce (1 pouce = 2,54 cm). Pour une géométrie classique, on la multiplie par 0,59, pour un cadre « sloping » par 0,56.

Exemple pour une longueur d’entrejambe de 82 cm sur un cadre droit  : 82 x 0,59 = 48,38 cm, soit 19 pouces. En acier, il est abordable et confortable. En alu, il est plus nerveux et léger. Les matériaux composites sont réservés aux performances pour des vélos rigides, dynamiques, légers mais inconfortables. À la différence du titane, l’idéal VTT qui est souple, inoxydable, ultraléger et très confortable.

La fourche
Deux familles se disputent le marché  : les fourches télescopiques à ressort élastomère ou métallique hélicoïdal. Bas de gamme, elles peuvent être assez performantes, mais elles ont tendance à se durcir avec le temps. En général, on les utilise pour des pratiques extrêmes comme la descente. Les fourches pneumatiques privilégient quant à elles la légèreté en jouant sur la pression de l’air dans les fourreaux.

La fermeté de la fourche se règle avec une pompe haute pression. Elle est fonction de votre poids pour conditionner la dureté d’enfoncement des plongeurs dans le débattement disponible (au-dessus de 120 mm pour le freeride). Il faut également régler la détente (la vitesse à laquelle la fourche regagne sa position initiale) généralement à l’aide d’une mollette  : augmentez-la pour les chemins caillouteux, diminuez-la dans les descentes pour éviter de vous faire éjecter.

Les pneus
Un principe physique  : plus la largeur du pneu est importante, plus il adhère. Pour pratiquer partout, 2,30 pouces est un idéal. La carcasse est composée de fils de nylon tressés, souples – offrant donc plus de déformation et d’absorption des chocs – ou raides. L’indice de souplesse est indiqué par le nombre de fils par pouce  : au-dessus de 100 TPI, c’est un pneu très souple et haut de gamme.

A l’arrière, préférez des crampons agressifs pour mordre le sol et adhérer dans les phases d’accélération/décélération brutales. à l’avant, il faut des crampons agressifs sur les bords du pneu pour faciliter l’adhérence en courbe. Plus la gomme est molle, meilleure sera l’adhérence.

La pression dans les pneus est généralement comprise entre 1.5 et 2.7 kg. Elle est fonction du terrain, des pneus (plus ils sont larges, moins il faut mettre de pression) et des préférences du pilote. Elle doit être plus faible à l’avant pour gagner en adhérence et plus forte à l’arrière pour plus de puissance à l’accélération.