Six règles pour l'effort en altitude – Coach Magazine France

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Enfin ! L’heure des vacances d’hiver a sonné et sitôt remis du voyage, l’envie de dévaler les pistes vous titille. Attention ! À partir de 2 000 mètres, dans un environnement hostile, la pratique sportive peut s’avérer dangereuse. Xavier De Le Rue, rider professionnel, rappelle les commandements essentiels de l’effort en altitude.

1 SE PRÉPARER
Les sportifs exerçant dans des activités travaillant le cardio sont déjà au point. Les adeptes du travail de salle devront, eux, effectuer une petite préparation en endurance. En altitude, l’oxygène est plus rare, il est donc important d’avoir un corps déjà optimisé dans son oxygénation. Quelques footings ou un peu de vélo à basse intensité sont recommandés.

2 PENSER SON TEMPS DE SOMMEIL
On dort moins bien en montagne, surtout au début du séjour. Les habitudes de récupération s’en trouvent donc perturbées. Anticipez : prévoyez un temps de sommeil plus long. Et surtout hydratez-vous le soir et ne surchauffez pas la chambre. On dort mieux dans une pièce un peu fraîche.

3 DÉMARRER SOFT
Avant toute activité physique, un échauffement est nécessaire. C’est ici d’autant plus vrai que le ski va faire travailler des muscles peu habitués à l’effort et sursolliciter vos articulations. En début de séjour, vous serez plus vulnérable et manquerez de rigidité. Méfiance, d’autant que l’environnement en altitude pousse à en faire trop et la lumière ainsi que l’air pur sont souvent enivrants. Freinez-vous !

4 S’HYDRATER
Plus on monte en altitude, plus l’hydratation s’avère importante. Pourtant, l’exercice hivernal ne donne pas la sensation de soif. Il faut donc s’habituer à boire régulièrement. Sur une journée à 3 000 mètres, l’absorption de six litres d’eau est nécessaire. Comptez au moins trois litres pour une journée à 2 000 mètres.

5 NE PAS SE METTRE DANS LE ROUGE Les problèmes de maux de tête, voire les œdèmes, surviennent à partir de 3500 mètres. Quand les premiers symptômes apparaissent, il convient de ne pas insister et de descendre tout de suite. Cela peut aussi arriver

à des athlètes très entraînés. Le mal de la montagne ne s’explique pas toujours. Il faut redescendre sans se presser, sans fournir un effort trop important. Sachez que le sentiment de panique peut aussi aggraver la sensation de mal-être.