La Mazda, toujours plus fun et sexy – Coach Magazine France

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Depuis 1989, Mazda propose avec la MX-5 la même formule avec succès. Un petit roadster séduisant, joueur et abordable. Apparue en 2006, la version coupée à toit rigide rétractable a droit à son tour à une mise à jour. Décoiffante !

Après avoir totalement revu son petit cabriolet MX-5 l’année dernière, Mazda revient avec une déclinaison estampillée RF pour Retractable Fastback. Le style toujours aussi léché de la voiture ne change pas, mais elle dispose désormais d’un toit rigide rétractable.

Le système d’ouverture est impressionnant et l’opération ne demande que quelques secondes en appuyant sur le bouton de commande électrique. L’opération peut même être réalisée en roulant, mais à condition de ne pas dépasser les 10 km/h. Et force est de constater qu’avec une ligne de coupé aérodynamique qui plonge naturellement vers l’arrière, cette MX-5 RF se montre encore plus séduisante que le cabriolet. Une fois rangé, le toit empiète à peine sur le coffre qui ne perd que 2 litres. Certes, on ne parle pas ici d’emporter un set complet de trois bagages, mais deux valises cabine pour le week-end trouveront aisément leur place avec un volume de 127 litres. Pour ce faire, les montants latéraux restent en place et seule la partie supérieure du toit est escamotable. Malgré tout, on conserve les sensations d’une décapotable, et le plaisir de conduite est total, surtout avec la sonorité du moteur dès qu’on monte dans les tours. Aucun changement dans l’habitacle, avec une position de conduite très près du sol et un confort digne d’une berline. En revanche, les grands gabarits risquent d’être à l’étroit, eu égard à la faible amplitude des sièges. De même, les rangements sont rares, avec une petite trappe entre les deux dossiers et un vide-poches sur le tunnel de transmission qui peine à accueillir notre iPhone 7 Plus. L’intégration d’un toit rigide s’accompagne d‘un gain de poids raisonnable avec 40 kg de plus seulement par rapport au cabriolet. Pas de quoi handicaper la voiture, qui se montre toujours aussi joueuse (propulsion à moteur central avant), avec son centre de gravité bas et son inertie. En balade ou à un rythme plus soutenu, le plaisir de conduite est bel et bien là. On retrouve le tempérament qui a fait le succès de cette « Miata » avec un train arrière un brin mobile, une direction précise et la boîte de vitesses manuelle courte. La consommation reste sobre malgré le relief de notre terrain de jeu et l’enthousiasme de l’essayeur. À ce titre, si le 1,5 l de 131 chevaux délivre sa part de sensations, les plus sportifs s’orienteront plutôt vers le 2,0 l de 160 chevaux, qui bénéficie de série d’un différentiel autobloquant, d’une barre antirapprochement et d’amortisseurs plus fermes. En revanche, passé les 60 km/h, les bruits d’air se font présents, surtout au niveau des montants latéraux arrière. Vendue 2 500 euros de plus que la version cabriolet à capote souple, la MX-5 RF séduira surtout les clients qui préfèrent le toit rigide pour voyager en toutes saisons.

Prix : à partir de 27 800 euros

Driss Abdi