Décapotable : Cheveux au vent – Men's Fitness Magazine

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Uun rayon de soleil et voilà, l’envie de rouler dans une décapotable vous titille… Focus sur quatre modèles qui se distinguent, cette saison.


1 Volkswagen Coccinelle Cabriolet TSI 1.6l 60’s
L’HISTORIQUE Après une New Beetle caricaturale, Volskwagen re-revient avec une nouvelle Coccinelle. Le retour d’une légende ? Dès le premier coup d’œil, en tout cas, on est séduit par son dessin s’inspirant de l’original et ses touches de modernisme : des phares avant ronds soulignés de LED, un pare-brise « droit », une amorce de marchepied et des ailes bien galbées. L’intérieur cultive l’art du rétro avec subtilité, avec la partie haute du tableau de bord couleur carrosserie. La finition est sérieuse, façon Volkswagen, avec une (légère) touche d’originalité. Au volant, un petit temps d’adaptation est nécessaire pour maîtriser son gabarit. Les ailes plus larges que les portes promettent quelques sueurs froides lors des manœuvres dans les espaces réduits, surtout que, capote souple oblige, la visibilité arrière est limitée. Jusqu’à 50 km/h, il suffit d’une dizaine de secondes pour se retrouver cheveux au vent. Et si, capote fermée, la ligne est belle, capote ouverte elle l’est encore plus. Les remous d’air sont alors raisonnables tant que la vitesse le reste. Sinon, un filet anti-remous (en option à 250 €) qui condamne les places arrière protégera le conducteur et son passager. À noter : une excellente insonorisation de la voiture, capote fermée, même à vitesse élevée… Le 1.4 TSI de 160ch, mécanique pleine de vivacité, n’est toutefois pas fait pour enchaîner les courbes à vive allure.

Son domaine de prédilection reste la balade, ses suspensions typées confort et sa douce direction vous invitent plus à rouler tranquillement. Parfait pour une virée en amoureux, car si quatre personnes peuvent prendre place dans cette voiture, les places arrière souffrent d’un dossier trop vertical (les longs trajets sont à oublier) et le coffre de 225 litres limite fortement le nombre de bagages que vous pouvez emporter.


2 Citroën DS3 Cabrio
L’ANTI MINI Fort du succès de sa DS3, Citroën aimerait continuer à taquiner la Mini en proposant la version cabriolet de sa petite citadine branchée ultrapersonnalisable. Alors, toujours aussi sexy, même sans le haut? Malgré son nom, DS3 Cabrio, il s’agit bien d’un véhicule découvrable, seule la partie centrale du toit se replie, façon 2CV. Du coup, la rigidité du châssis, et donc l’excellent comportement de la DS3, sont préservés. Seule la partie arrière change réellement, avec une lunette arrière qui diminue en largeur ainsi que le dessin du coffre qui perd en hauteur. Si la cinématique d’ouverture du coffre est originale, en pratique, ça ne l’est pas, le volume respectable de 245 litres est difficilement utilisable à cause d’une ouverture peu large et encore moins haute, pour les valises. Le principe de personnalisation de la DS3 est reconduit pour le « cabriolet », avec trois styles de toile (de très bonne qualité d’ailleurs), du noir au bleu intense en passant par le monogramme DS. C’est simple, beau, de bon goût. Autre petit détail sympathique, les feux arrière 3D : par un jeu de miroir dans le bloc phare, le dessin du feu se répète, donnant une profondeur de toute beauté. À l’intérieur, peu de nouveautés à signaler… Grâce au bouton pour la capote, le toit glisse vers l’arrière, en seize secondes à peine, jusqu’à 120 km/h (autre avantage du découvrable). Il marque une première pause, arrivé au-dessus des passagers arrière (vous pouvez tout de même l’arrêter ou bon vous semble). Et une nouvelle pression suffit pour abaisser la lunette arrière. La toile vient alors se plier juste au-dessus du coffre, à la place de la lunette! Le conducteur ne voit alors strictement plus rien dans le rétroviseur intérieur…

Essayée en version THP de 150ch, la DS3 Cabriolet n’a rien perdu de son comportement routier, malgré ses 25 kilos en plus. C’est toujours aussi sérieux, un peu trop même. On aimerait parfois que la petite se lâche pour donner plus de sensations.


3 Opel Cascada

LA POLYVALENTE Dans le segment des grands cabriolets, il y a les modèles premium d’un côté, de l’autre la Lancia Flavia vieillissante. Opel en profite donc pour lancer la Cascada. Quatre vraies places, un coffre et une capote en toile : de quoi acheter quatre nouvelles casquettes! Si un coupé-cabriolet avec son toit rigide reste pratique, la capote en toile garde pour elle le style, sans oublier que les toiles ont fait d’énormes progrès en termes d’isolation phonique et thermique. Grand cabriolet quatre places à la ligne moderne, la Cascada manque de charisme, mais l’ensemble est équilibré. Une simple pression sur la clé permet de décapoter la voiture avant même d’avoir pris place à bord de l’engin. Et 17 secondes suffisent pour que la capote prenne place dans le coffre. Un bras motorisé vous avance la ceinture, plus besoin de se tordre pour aller l’attraper… Opel soigne ses passagers autant que la finition de la planche de bord. Disponible en deux niveaux de finition, la Cascada offre, en entrée de gamme (Cosmo), l’aide au stationnement arrière, la climatisation bi-zone, l’ordinateur de bord avec GPS interface Bluetooth et USB – le tout sur un écran de 7 pouces – ainsi que les jantes 18 pouces et les rétroviseurs dégivrants. En finition Cosmo Pack, vous disposez d’une caméra de recul, de détecteurs d’angles morts, de sièges et d’un volant en cuir chauffants (pratique pour profiter de son cabriolet même l’hiver), d’un déflecteur d’air et d’une capote acoustique, etc. À découvrir, le nouveau bloc-moteur du groupe Opel, 170 ch développé par un 1,6 litre turbocompressé extrêmement silencieux, et souple, avec un couple de 260 nm disponible dès 1650 tours/min. Consommation annoncée de 6,3 l au 100 km… Comptez au moins 2 litres de plus, ce qui reste raisonnable pour un véhicule affichant 1,7 tonne sur la balance.

Son comportement routier reste sain même en usage viril, grâce notamment au train avant emprunté à l’Opel Insigna OPC. Grand de 4,70m, avec un coffre de 380 litres (280 litres, capote ouverte), ce cabriolet a tout pour prendre le pouvoir dans votre garage.


4 BMW Z4

LA SPORTIVE Depuis 2003, la Z4 sillonne nos routes avec son design de Batmobile civilisée. Son long capot nervuré, ses flancs musclés et son arrière tronqué font tourner les têtes. Si, avec le temps et les restylages, elle a perdu sa capote en toile au profit d’un toit rétractable, son style inimitable subsiste. En 2013, la bavaroise se refait juste un raccord maquillage, les optiques avant reçoivent des nouveaux feux diurnes et de nouvelles ouïes latérales viennent habiller les flancs. Mais pourquoi demander à Mona Lisa de changer de coupe de cheveux quand un coup de brosse suffit? Un nouveau pack d’équipements fait son apparition, « InTense », teinte de carrosserie Valencia Orange, panneaux de contre-porte orange ou noir, des inserts décoratifs noir brillant et des sièges en cuir/alcantara noir avec surpiqûres orange… De quoi passer encore moins inaperçu au volant! Dernière « grosse nouveauté », l’apparition d’une nouvelle motorisation, la sDrive 18i de 156ch, un quatre cylindres de 2 litres (avec technologie BMW Twin turbo). Cette « petite » motorisation fait baisser le prix d’entrée à 36 990 € (soit 3 000 € de moins que la version 20i). Appréciable d’autant plus que le 18i se montre vaillant, à condition de le pousser dans les tours, avec un couple de 240 nm à partir de 1250 tr/min. Il abat le 0 à 100 km/h en 7,9 secondes (6,9 secondes pour le 20i). Pour le reste, pas de changement. Le conducteur est toujours assis « à l’arrière de la voiture », derrière ce long capot, et les sensations au volant sont inimitables. Esprit sportif et conduite exigeante. La Z4 sait vous coller le sourire dès le contact enclenché. Mais un freinage tardif sur une route délicate et elle saura vous faire abondament transpirer.

Les versions 35i (306ch) et 35is (340ch) restent au catalogue, si le poids du six cylindres se fait sentir sur le train avant, la sonorité magique de cette noble mécanique n’a d’égal que le coup de pied au cul infligé à chaque accélération, avec le O à 100 avalé en 4,8 secondes pour le 35is et 5,2 secondes pour la version 35i. Heureusement que, même décapotés, les passagers restent bien protégés du vent. Le toit se range dans le coffre en 20 secondes. Ce n’est pas le plus rapide du marché mais vous pouvez déclencher l’opération à distance grâce à la clé. Pratique d’autant plus que le coffre bénéficie d’un volume correct pour un petit week-end en amoureux.

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