8 façons de garder votre appartement ultra propre et hyper organisé – Coach Magazine France

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Un homme extrêmement désordonné a appris comment arrêter de mettre le fouillis dans son appartement. Vous aussi vous pouvez apprendre

En tant qu’homme célibataire, qui travaille très dur, qui voyage beaucoup et qui mène une vie sociale active, j’en suis venu à accepter plusieurs réalités pas très géniales sur mon existence quotidienne. (Pour commencer : je mange beaucoup trop de plats à emporter, j’oublie constamment ma brosse à dents quand je pars en voyage et ces derniers jours, j’aurais pu probablement boire des cocktails un peu moins sucrés.) S’il y a bien un dommage collatéral au fait d’être un homme qui a la bougeotte que je ne peux tout simplement pas accepter, c’est l’état de plus en plus horrible dans lequel se trouve mon appartement. Ces derniers mois, je me suis engagé dans une lutte quotidienne contre le trou noir de mes placards de rangement, la montagne de vêtements dépareillés éparpillés sur les meubles et la pile d’enveloppes sur mon bureau. Lorsque ça m’a pris une heure entière pour localiser mes chaussures de marche (dans un tiroir de la cuisine ?) l’automne dernier, je me suis dit : merde, je suis bordélique et j’ai besoin d’aide. Inspiré par l’ouvrage ultra populaire The Life-Changing Magic of Tidying Up: The Japanese Art of Decluttering écrit par Marie Kondo, j’ai contacté Patty Morrissey, une Jedi de la KonMari Method qui consiste à rationaliser sa vie, pour qu’elle m’aide. Voici ce que j’ai appris.

1. Ne gardez que ce qui vous rend heureux

« Commençons par vos vêtements », propose Patty. Elle me demande de faire des piles de chaque vêtement, manteau d’hiver, sous-vêtements, maillots de bain, vêtements pour le travail, sur le sol de mon salon. Mon dieu. Elle appelle ça « le pouvoir de la pile » car ça vous oblige à vous confronter à ce que vous avez. Le principe de Kondo est simple comme bonjour : touchez chaque vêtement. Sentez-le. Pensez-y. Demandez-vous s’il vous rend heureux. Si oui, gardez-le. Si non, jetez-le. Patty me tend un vieux sweat-shirt en polaire. « Qu’est-ce que vous pensez de ça ? » me demande-t-elle d’une voix neutre. Je ne l’ai pas porté depuis des années et il ne me rend pas heureux. On jette.

2. Remerciez les donations

Avant de jeter le sweat-shirt, Patty me demande de le remercier pour ses nombreuses années de service. C’est l’un des piliers de la méthode Kondo car cela vous aide à tourner la page. « Merci sweat-shirt de m’avoir tenu chaud quand je courais vers la salle de sport », dis-je tout haut. C’est rigolo mais étrangement valorisant. Au total, j’ai rempli 11 sacs de vêtements que j’ai donnés à des œuvres caritatives.

3. Rangez puis améliorez

J’ai un range-couteaux dans ma cuisine. Le genre de range-couteaux qui pend au mur. Pour être honnête, il est cool mais les couteaux sont émoussés et je ne les utilise jamais. Je tiens un couteau dans la main. Est-ce qu’il me convient ? Pas en tant que tel, non. Et si je l’aiguisais ? C’est ce que je fais. Maintenant, je suis heureux de cuisiner avec ces couteaux et plus de cuisine (et moins de plats à emporter chinois) signifie que je mange plus sainement. De petites améliorations peuvent avoir un effet domino.

4. Concentrez-vous sur vos valeurs

Arrivent mes chaussures de marche : joie. Sac à dos : joie. Passeport : joie, joie et joie. Je réalise alors combien j’aime voyager. Je me prépare en ce moment pour un trek en montagne en Thaïlande. Ce n’est pas une coïncidence. Des changements comme ça sont la raison pour laquelle Kondo affirme dans son livre que « beaucoup de ses clients remarquent qu’ils ont perdu du poids ou qu’ils ont raffermi leur ventre. C’est un phénomène très étrange mais lorsqu’on réduit nos possessions et qu’on « détoxifie » notre domicile, cela crée également un effet détox sur notre corps ».

5. Ne roulez jamais vos chaussettes en boules

Kondo considère les chaussettes roulées en boules comme l’œuvre du diable car elles sont « toujours dans un état de tension, étirées, et leur élasticité mise à rude épreuve… quel traitement pourrait être pire que ça ? ». Patty me demande de tout plier. D’un point de vue philosophique, le but est de respecter ce que vous possédez, ce qui les fait vivre plus longtemps et vous offre une plus grande satisfaction. D’un point de vue plus fondamental, mes chaussettes ne glissent pas le long de mes chevilles aujourd’hui. Mission réussie.

6. Faites le tri dans ce que vous avez et dans votre passé

Je tiens dans la main une tasse de café que m’avait offert une ex. Joie ? Je la trimballe depuis des années sans jamais l’utiliser mais je n’ai jamais eu le courage de la jeter. « Merci de me rappeler les bons moments qu’on a passés ensemble », dis-je à la tasse en la plaçant gentiment dans la poubelle. Kondo est contre le fait de s’attacher à des objets qui nous font du mal. Il faut se concentrer sur le présent, pas sur le passé.

7. Prenez votre temps

« Vous n’engageriez pas un entraîneur personnel pour avoir un corps de rêve en quelques heures », me dit Patty. Ça prend du temps. Kondo déclare que le processus peut prendre six mois, mais j’ai remarqué qu’avant même d’avoir fini de ranger tout votre domicile (j’y travaille encore), vous pouvez ressentir les résultats.

8. Appréciez la moindre de vos possessions

Une catégorie est particulièrement dure pour moi : les livres. J’ai peur de perdre le moindre livre de poche mais je trie scrupuleusement chaque roman et je remarque qu’il y a certains d’entre eux que je n’ai jamais lus. « Si vous n’avez pas lu un livre en particulier… c’est l’occasion de vous en débarrasser, explique Kondo. Débarrassez-vous de tous ces livres que vous n’avez pas lus ». C’est ce que j’ai fait, et quelque chose d’inattendu est arrivé : aujourd’hui, j’aime mes étagères. Elles semblent scintiller. Les seuls livres qu’il reste sont ceux que j’aime vraiment. A chaque fois que je les regarde, j’ai envie d’en prendre un. Extrapolez cette sensation à tout ce que vous avez et le résultat peut être magique.

Jeff Wilser est l’auteur de Alexander Hamilton’s Guide to Life

Par Jeff Wilser / Traduit par Mélanie Geffroy