Comment la faire crier de plaisir ? – Coach Magazine France

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Vous voulez la faire crier de plaisir ? Essayer de nouvelles expériences ? Suivez nos conseils pour pimenter vos ébats.

On est prêts à parier que tous les mecs qui n’ont pas pris la peine de lire Cinquante nuances de Grey n’auront en revanche aucun problème à faire la queue pour aller le voir en février prochain ! Soyons réalistes : condenser les cabrioles bizarroïdes d’Anastasia et de Christian en un festival du sexe en images retiendra l’attention masculine bien plus sûrement que de simples caractères imprimés sur une page. Pourquoi ne pas profiter de cette frénésie BDSM (ou pour les novices : bondage, domination/discipline, sadisme/soumission et masochisme) pour découvrir si votre partenaire de jeux est partante pour ce genre de fantaisies, et si oui, comment l’introduire dans votre lit.

Vous croyez qu’elle va fuir en hurlant ? Pas si vite ! D’après une étude de l’université de Saskatchewan, les femmes ont pratiquement la même définition que les hommes de ce qui est ou non acceptable et normal au lit. De plus, tâtonner ensemble dans le domaine des fantaisies sexuelles resserrera à coup sûr les liens intimes entre vous. Cela oblige les couples à mieux communiquer et à se montrer plus créatifs. Et les recherches dans ce domaine suggèrent que le simple fait de se familiariser avec les principaux concepts de ce type de fantasmes peut accroître votre satisfaction sexuelle. Alors, prêt à la faire crier de plaisir ?

Prenez la température de l’eau.

Vous ne pouvez pas seulement vous pointer un soir dans la chambre avec un bâillon-boule et des chaînes, au risque de découvrir dans la douleur qu’elle est plutôt « cinquante nuances de gifles ». Commencez par un petit rappel de l’incroyable phénomène de mode suscité par le livre (et bientôt, le film). Ça vous donnera déjà une bonne idée de ce qu’elle peut ressentir face à la question de la soumission/domination – fondement de la plupart des expériences BDSM : répulsion, indifférence ou curiosité. D’après certains experts, elle devrait plutôt être intriguée puisque les humains sont biologiquement programmés pour pencher d’un côté ou de l’autre du fouet. «Notre préférence pour la soumission ou la domination est un fondement biologique de notre identité sexuelle, au même titre que notre orientation sexuelle», affirme Ogi Ogas, docteur en neurosciences comportementales. Une fois cette information en main, vous pouvez enchaîner et creuser un peu la question. Et pour entamer cette conversation avec votre partenaire, rien de tel qu’une liste de « oui, non, peut-être ». Ce genre de liste se trouve facilement sur les sites dédiés au BDSM. N’oubliez pas qu’après quinze ans de vie commune, les membres d’un couple ne connaissent qu’environ 62 % des préférences de leur partenaire et 26 % de ce qu’il ou elle n’aime pas. Que ces petites fantaisies finissent ou non par intégrer votre vie sexuelle, vous devriez en tout cas tous les deux trouver cet exercice enrichissant.

Jouez la prudence.

Si vous obtenez le feu vert, retenez tout de même votre élan – et votre fouet ! Il vous reste un peu de communication avant de vous lancer. Commencez par déterminer avec votre partenaire le panel d’activités envisageables, puis décidez de qui aura le rôle de dominant en premier, et enfin choisissez un « mot de sécurité » qui mettra fin à la partie. «Non», «stop» et «ça fait mal» ne sont pas suffisants dans la mesure où ils peuvent faire partie du fantasme. Vous devez opter pour quelque chose qui n’ait pas le moindre rapport avec le sexe, comme un lieu ou un type de nourriture. «Sushi» est un frein de secours très efficace, par exemple. À présent, vous êtes prêts pour la suite.

Titillez ses sens.

S’il vous est déjà arrivé de vous masser, de vous mordre ou de vous griffer l’un l’autre, alors vous avez déjà trempé un orteil dans le grand bain des jeux olé olé. Cela génère une réaction en chaîne qui crée un état proche de l’embrasement de l’orgasme. Être la cible de toutes les attentions de son partenaire nous autorise à renoncer à tout contrôle et à profiter des sensations. Commencez avec un bandeau ou un masque pour dormir, qui vous aidera tous les deux à vous mettre dans l’ambiance. Après tout, si on ne voit rien, on ne peut pas avoir le contrôle de la situation, n’est-ce pas ? D’après les écrivains érotiques Em & Lo, auteures de 150 Shades of Play: A Beginner’s Guide to Kink et fondatrices de Emandlo.com, avoir les yeux bandés vous aidera tous les deux à rester concentrés sur les sensations, à rester dans votre rôle et à éviter les ricanements nerveux. Après l’avoir plongée dans le noir, frôlez de vos doigts – ou à l’aide d’une plume – l’intérieur de ses cuisses, sa nuque, l’intérieur de ses avant-bras. Entre deux caresses, ne la touchez plus du tout pendant 15 à 20 secondes, afin qu’elle s’impatiente et tente de deviner où aura lieu votre prochain frôlement. Si vous décidez tous deux de vous approcher un peu plus du seuil douleur/plaisir, essayez de lui mordiller le lobe de l’oreille tout en pinçant délicatement ses tétons.

Mettez ses nerfs à l’épreuve.

Envisagez d’investir dans une roulette de Wartenberg (environ 12 euros sur Amazon), un accessoire BDSM très prisé et qui est à l’origine un outil médical destiné à tester la sensibilité des nerfs (ça ressemble à une petite roulette à pizza avec des picots). Une petite douleur de ce type peut être source de beaucoup de plaisir.

Passez la seconde.

Certes, un postérieur dénudé est un véritable appel à la fessée, mais attention à ne pas vous emballer en fessant à grands tours de bras, sinon ce jeu-là risque de disparaître sans préavis de votre répertoire de fantaisies sexuelles. Ce qui serait fort dommage, car la fessée est une si délicieuse souffrance. «La sensation d‘être fessé, flagellé ou de recevoir des coups de bâton est vraiment stupéfiante ; pour certains, c’est même un véritable remède à la douleur, précise l’écrivain érotique Reverend Jen Miller, auteure de BDSM 101. Et c’est beaucoup plus facile à obtenir que des analgésiques. » Votre partenaire pourrait rechigner au début, c’est pourquoi il faut vous montrer délicat dans l’introduction de cette petite fantaisie. Commencez en douceur et avec la main bien ouverte. Votre main vous offre à tous deux un grand éventail de sensations, elle a un mécanisme de contrôle intégré et c’est un instrument bien plus intime que n’importe quel accessoire extérieur. Pour la plupart des receveurs (de fessée), la zone la plus érogène se situe en bas et au milieu du postérieur, car elle a un centre de terminaisons nerveuses en commun avec les parties génitales. Ne croyez pas, cependant, que lui claquer les fesses pendant que vous faites l’amour suffira à exciter votre partenaire. L’expérience n’en sera que meilleure si vous la prenez sur vos genoux. Commencez lentement par des claques légères et qui picotent juste un peu. Si elle apprécie l’expérience, sa respiration devrait se faire plus profonde et sensuelle, et son postérieur devrait se porter au-devant de la main qui le fesse plutôt que de tressaillir et se dérober.

Le coup de main

Si après plusieurs fessées manuelles réussies, vous avez envie d’essayer un instrument, commencez avec un petit « paddle » de cuir (un genre de petite raquette ou de tapette). Ils claquent bien mais ne laissent généralement ni de bleus ni de zébrures (à partir de 15 euros environ dans tous les sex-shops).

Bridez-vous.

Et bouclez la boucle, si l’on peut dire. Certaines personnes veulent être attachées pour se sentir sous le contrôle de l’autre, pour lâcher prise. Certaines aiment être taquinées, puis que le plaisir leur soit refusé, repoussé. L’attrait pour le joueur dominant, c’est bien sûr d’avoir le contrôle de la situation et de l’autre. Essayez juste de ne pas trop vous inspirer des scènes de domination de Cinquante nuances de Grey qui sont pleines de pratiques douteuses et font tiquer les experts du BDSM. Utiliser des serre-câbles pour attacher les poignets de votre partenaire est une très mauvaise idée. Tout comme laisser seule votre partenaire attachée, entraver sa circulation avec des liens mal placés ou trop serrés, ou encore gêner sa respiration en lui mettant quelque chose sur la bouche et le nez. Ne faites jamais ça. Commencez plutôt par l’attacher avec des liens assez lâches aux poignets, et pourquoi pas aux chevilles, et d’une matière suffisamment douce pour ne pas lui écorcher la peau. Des écharpes de soie feront parfaitement l‘affaire, par exemple. Et pensez à vérifier que les liens ne se resserrent pas trop. Ne faites pas trop durer la première séance et assurez-vous de bien prendre le temps d’échanger vos impressions et ressentis après coup. Sachez qu’il existe notamment des liens rembourrés (à attacher avec des boucles), des bandes en rouleaux spécialement conçues pour le bondage, des liens d’attache qui se suspendent à une porte ou passent sous le lit, autant d’accessoires ludiques et sans danger à utiliser dès que l’envie vous prend. Et si fréquenter les sex- shops vous met mal à l’aise, pensez à acheter en ligne.

Prenez les commandes

Attacher son partenaire est un élément de base de la panoplie bondage. Cette pratique a de vrais fans. Les passionnés de liens apprécient d’ailleurs autant l’esthétique de la chose que les sensations qui en découlent. Pas la peine de commencer à farfouiller dans votre garage en revanche; investissez plutôt dans une belle corde en soie japonaise qui remplira parfaitement son office sans irriter la peau. Une fois que vous aurez testé et apprécié le fait d’attacher ou d’être attaché, vous aurez peut-être envie d’essayer les barres d’écartement. Cet accessoire de bondage vous permettra d’entraver votre partenaire et de lui faire prendre des positions coquines pour avoir un accès illimité, hum, eh bien à tout ce que vous désirez.

Faites votre cinéma.

Les jeux de rôle sont de bons points de départ pour les fantasmes. Mais, à moins d’être une star de Hollywood, vous allez probablement vous sentir un peu idiot. Il faut apprendre à faire taire votre scepticisme. Ça peut se révéler difficile, certes, mais pas forcément autant que vous le croyez. Car les jeux de rôle ouvrent la voie à des jeux sexuels que vous n’auriez peut-être pas tentés autrement. Zappez le scénario trop élaboré et les costumes de circonstance, facilitez-vous la vie. Vous pouvez par exemple organiser une rencontre dans un club où aucun de vous deux n’a jamais mis les pieds. Arrivez chacun avec des vêtements que l’autre n’a jamais vus, et après quelques regards furtifs, engagez la conversation comme si vous étiez de parfaits étrangers flirtant ensemble pour la première fois. À partir de là, c’est vous qui décidez de la suite à donner à la situation. L’un de vous deux peut, par exemple, jouer l’effarouché, pendant que l’autre adopte le rôle du dangereux séducteur. Vous pouvez aussi bien jouer un rôle complètement inventé plutôt qu’accentuer l’un de vos traits de caractère, ou encore tout simplement apprécier l’impression de rencontrer votre moitié pour la première fois.

Jouez les divas

Si, après vous être amusés avec divers petits scénarios, vous vous découvrez un vrai goût pour le jeu de rôle, essayez-en un dans lequel les rôles de dominant et de soumis sont explicites. Le plus courant est le scénario maître/esclave, dans lequel l’un des deux partenaires renonce à son libre arbitre au profit de l’autre. Et si vous êtes un peu perdus quant à la manière de commencer, pourquoi ne pas laisser le hasard décider à votre place ? Des applis et des jeux de cartes existent pour cela. Piochez une carte et devenez quelqu’un d’autre pour une heure ou deux – ou pour toute la vie, si ça vous plaît. Après tout, peut-être qu’il y a en vous un vrai coquin qui ne demande qu’à s’exprimer !

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