5 maladies tropicales que vous avez plus de chance de contracter que le virus Ebola. – Coach Magazine France

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Voici une liste de maladies tropicales bien plus préoccupantes que le virus Ebola. 

Après la détection d’un cas d’Ebola aux Etats-Unis, la panique a envahi la communauté médicale. Cependant, bien d’autres maladies tropicales peuvent s’avérer très dangereuses et les cas avérés sont bien plus nombreux que dans le cas du virus Ebola. Voici une liste de ces maladies tropicales.

Le chikungunya.

Il s’agit d’un virus transmis par un moustique tropical très particulier : l’Aedes Albopictus (le moustique tigré noir et blanc). Il engendre de fortes fièvres ainsi que d’importantes douleurs articulaires. Dans certains cas le chikungunya (aussi appelé le Chik) peut s’avérer létal. Mais attention, même si beaucoup de choses ont été dites à ce sujet, rares sont les cas extrêmes qui touchent, le plus souvent les personnes âgées déjà souffrantes ou les nouveau-nés. Cependant, si aux Etats-Unis on ne comptait que 28 cas en moyenne par an jusqu’en 2013, ce sont 636 cas qui ont été reportés en 2014, ciblant des personnes de retour de vacances dans des pays tropicaux. En France, ce sont essentiellement les DOM-TOM qui sont concernés. La Réunion a réussi à se débarrasser de ce fléau, mais les Antilles ont désormais pris le relais.

La leptospirose.

Cette maladie bactérienne peut sévir dans n’importe quel pays mais est plus commune dans des climats subtropicaux humides. Elle se transmet part l’urine d’animaux sauvages, bien souvent les rats. Cette urine peut se répandre dans l’eau et on peut alors être contaminé juste en allant se baigner dans les rivières ou les lacs. Attention également aux canettes de soda qui trainent dans les cales des bateaux. Une zone que les rats affectionnent particulièrement. Concrètement, la maladie ressemble au virus Ebola mais peut dans certains cas, s’avérer pire : forte fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, vomissements et diarrhées. Dans 10 % des cas elle peut conduire à des cas de jaunisse ou même d’hémorragie. Il n’existe pas de vaccin mais la leptospirose se soigne très bien grâce à des antibiotiques, si elle est détectée à temps.

La fièvre typhoïde.

Elle est fréquente en Asie du Sud (Inde, Bangladesh, Pakistan). Les personnes atteintes ou porteuses de la maladie, possèdent la bactérie Salmonella Typhi dans leurs selles. Sans une hygiène parfaite des mains, ils peuvent contaminer la nourriture en la préparant et ainsi transmettre la maladie à leur entourage. Evitez le pire en adoptant une hygiène parfaite lors de vos voyages. Vous pouvez également vous faire vacciner contre la typhoïde avant votre voyage, mais ce vaccin ne fonctionne que dans 70% des cas. Les symptômes ne sont pas réellement propre à la maladie (fièvre, maux de tête et perte d’appétit). Mais si ils persistent pendant plusieurs jours cela peut être révélateur. La typhoïde se soigne avec des antibiotiques.

La Malaria.

Comme pour le chikungunya, les moustiques sont le vecteur de transmission, mais ici, ce qu’ils transmettent c’est un parasite. La malaria sévit dans les zones tropicales et sub-tropicales (Afrique, Amérique du Sud, Pacifique Sud). Les personnes atteintes se sentent généralement très malades avec de fortes fièvres et des symptômes de grippe. Pour éviter la maladie votre médecin peut vous prescrire des médicaments comme la Malarone ou la doxycycline qu’il vous faudra prendre tout au long de votre voyage. Il vous faudra également utiliser des répulsifs et dormir sous des filets anti-moustiques. Si vous êtes infecté, vous pourrez être soigné, à condition de s’y prendre tôt.

La schistosomiase (ou bilharziose)

La schistosomiase est une maladie liée à un vers parasitaire qui conduit à des éruptions cutanées, de la fièvre, des frissons, de la toux et des douleurs musculaires qui apparaissent au bout d’un mois ou plus. On peut également retrouver des symptômes chroniques tels que des douleurs abdominales, du sang dans les urines ou dans les selles et des problèmes urinaires. Le parasite une fois mature est libéré dans les zones aquatiques de régions tropicales où il tente de trouver un hôte humain. Aussi effrayant que cela puisse paraître, ils sont capables de traverser la peau. Pas besoin, donc, de les avaler pour tomber malade. Certains médicaments peuvent tuer le vers mais il est préférable de privilégier une prévention efficace. Evitez tous contact avec de l’eau claire dans des pays où la maladie est commune.

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