Voilà pourquoi s'énerver pourrait être la clé du bonheur – Coach Magazine France

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Une nouvelle étude a démontré qu’une dose de colère saine (ne frappez pas quelqu’un mais plutôt un punching-ball) pouvait améliorer votre santé mentale

Au diable la maîtrise de soi ! Une nouvelle étude a démontré qu’être ouvert aux autres sentiments que la joie pouvait être meilleur, à long terme, pour votre santé.

Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Experimental Psychology: General, les individus qui adoptent un sentiment de colère ou de haine au moment approprié (cette notion est importante) sont généralement moins déprimés comparés à ceux qui se forcent à être heureux.

Maya Tamir, la chercheuse principale et professeure de psychologie à l’Université hébraïque de Jérusalem, a étudié plus de 2 000 étudiants d’université dans huit pays différents (dont les États-Unis). Elle leur a demandé quels sentiments ils ressentaient le plus souvent.

Comme on pouvait s’y attendre, beaucoup ont répondu une envie d’être plus joyeux, mais pas toujours. Onze pour cent des étudiants interrogés voulaient ressentir moins d’émotions comme l’amour et l’empathie et 10% voulaient ressentir plus d’hostilité et de haine.

Sommes-nous, en tant qu’êtres humains, en train de devenir des espèces plus colériques ? Probablement pas. Cependant, dans notre recherche continue du bonheur, il est probable que nous ayons commencé à nous sentir de moins en moins heureux en supprimant toutes les autres émotions. Selon l’étude, la clé, c’est de permettre un changement émotionnel.

La prochaine fois que quelqu’un s’entraîne sur votre banc sans demander la permission (une violation sportive critique) ou que la fille avec qui vous voulez sortir ne répond pas à vos messages, laissez la colère vous envahir. Ne la dirigez pas contre la personne qui en est la cause, mais ressentez-la. Ça vous aidera à vous en débarrasser plus rapidement et à vous rendre plus heureux à long terme. Vous bénéficierez peut-être même d’une meilleure séance d’entraînements.

Par Martha Upton / Traduit par Mélanie Geffroy