Laurent Sempéré, talonneur moustachu au grand cœur – Coach Magazine France

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Photo: Stéphane Hamel

Laurent Sempéré, joueur au XV de France s’exprime sur son engagement auprès de l’association Movember et livre ses secret afin de toujours être au top.

En quelques phrases, peux-tu parler de ton hygiène de vie ?

Tout d’abord je dois faire plus d’effort au niveau de mon alimentation pour être performant. Du coup, je fais extrêmement gaffe à mon alimentation et à mon sommeil. Les grandes lignes de mon alimentation, pour le matin je prends un petit déjeuner assez conséquent. Il consiste à manger un peu plus de sucre. Au fur et à mesure de la journée j’élimine pas mal de sucre. Pour le déjeuner, ça dépend de mon entraînement. Ça consiste principalement à un tiers de féculents, un tiers de protéines et un tiers de légumes. Je fais une collation l’après-midi avec des fruits, ou encore fonction de mon entrainements, des féculents ou quelque chose qui n’est pas sucré comme du fromage blanc. Et à ce moment là, ça m’arrive aussi de prendre des fruits secs des noix

Comment te prépares-tu avant chaque match ?

Par habitude, j’ai plus ou moins un timing. Je sais à partir de quel moment je dois être concentré mais il ne faut pas que ce soit trop tôt afin de ne pas perdre trop d’énergie. Mes habitudes sont faites en fonction de ça. C’est important de bien se connaître. Chaque semaine est différente, c’est un peu comme tout le monde, il y a des jours ou l’on va réagir différemment. On a besoin plus ou moins de se stimuler. C’est vraiment important pour moi la préparation psychologique, pour les match car il y a beaucoup de ressources à aller chercher mais aussi pour l’entrainement, sur planification de la semaine et de mon alimentation. C’est un projet qu’il faut aborder en amont

Malgré un planning chargé, trouves-tu le temps de te consacrer à d’autres activités à côté ?

Le rugby ne me laisse pas beaucoup de temps à côté. Je prends du temps pendant les congés. J’organise mes vacances autour de la plongée sous-marine. J’aime passer mon temps libre au bord de la mer, que ce soit pour pécher ou pour faire de la plongée. À paris ce n’est pas facile d’avoir des activités, je ne peux pas faire ces acticités là. Ça m’arrive d’aller au golf de temps en temps, quand je peux et quand je ne suis pas trop meurtrie après un match.

Photo: Stéphane Hamel

Place à Movember. Pourquoi t’es-tu engagé au côté de cette association ?

Les cancers masculins sont quand même des sujets assez délicats et tabous chez les hommes. Je trouve important que des rugbymen s’investissent autour de Movember. Le rugby, c’est un sport qui est assez machiste, assez masculin, et il y a beaucoup de « on dit » autour de ça. Les maladies dont parle l’association peuvent toucher tous les hommes, donc c’est bien que des rugbymen s’investissent en donnant leur image à l’association, parce que l’on a ce côté un peu macho, un peu virile. Il ne faut pas ça reste un tabou, il faut en parler, en plus maintenant on peut le guérir, on peut le prévenir. Ça peut arriver à tout le monde donc c’est bien d’être solidaire autour de ces problèmes masculins.

Moustache, rassemblement, team…Comment t’engages-tu auprès de Movember ?

Tout le mois de novembre, je me laisse pousser la moustache jusqu’à la fin du mois, le 30. J’ai de la chance de ne pas avoir une pilosité très développée.

Avec les joueurs du club, on a créé une team Movember. Les supporters se joignent à nous. Grâce à ça on récolte des dons, ce n’est pas grand chose, mais c’est une façon de participer. En fonction de mon emploi du temps, j’ai décidé de participer à des événement organisés par Movember.

Marine Minnekeer